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ANKH n°1,
février 1992, pp. 105 - 119.
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Hiéroglyphes et
Informatique
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Résumé
:
Lors de sa disparition le 7 février
1986, Cheikh Anta DIOP laissait presque achevée une étude sur la
langue égyptienne ancienne et les langues négro-africaines
modernes. Le manuscrit comportait de nombreuses expressions
hiéroglyphiques, elles-mêmes translittérées, qu'il fallait
reproduire en vue de l'édition.
Il apparaissait extrêmement
difficile de faire exécuter ce travail par les moyens de
l'imprimerie traditionnelle pour des raisons, entre autres, de
coûts et de délais. D'autre part nous constations l'inexistence
sur le marché de la micro-informatique de logiciels de
traitement de texte pour hiéroglyphes avec une police1 de
signes associée.
Telles sont les circonstances qui,
en 1987, nous ont amené à créer une fonte laser1 de
signes hiéroglyphiques, de nom générique AmonFont, et à définir
son mode d'utilisation afin d'être capable de composer un texte
hiéroglyphique en wysiwyg sur ordinateur puis de l'éditer
avec une haute qualité d'impression sur une imprimante laser ou
une Linotronic.
Nous nous proposons dans cet article
d'exposer brièvement le travail d'élaboration, sur ordinateur
MACINTOSH, de la police hiéroglyphique AmonFont, bâtie sur le
modèle du type hiéroglyphique de l'Institut Français
d'Archéologie Orientale (IFAO). Des exemples illustrent la
manière de composer un texte en hiéroglyphes sur un ordinateur
MACINTOSH. Il nous a paru nécessaire, pour plus de clarté, de
faire précéder cette présentation de quelques rappels sur
certaines particularités de l'écriture égyptienne puis de donner
un aperçu sur les fontes hiéroglyphiques existantes de
l'imprimerie traditionnelle.
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