Egyptologie
 Egyptologie, histoire de l'Afrique et sciences exactes
 Egyptology, Africa History and Sciences
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Théophile OBENGA : Articles dans la Revue ANKH - Essays in ANKH Journal

 

Résumés - Summaries

 

ANKH n°1  ANKH n°2  ANKH n°3  ANKH n°4/5  ANKH n°6/7  ANKH n°8/9  ANKH n°10/11  ANKH n°12/13  ANKH n°14/15  ANKH n°16 ANKH n°17

 

ANKH n°1,

février 1992, pp. 51 - 58.

 

 

ANKH n°2,

avril 1993, pp. 8 - 18.

 

 

 

 

ANKH n°3,

juin 1994, pp. 28 - 50.

 

 

 

 

 

 

 

ANKH n°4-5, 1995/1996, pp. 138 - 183.

 

 

 

 

 

 

ANKH n°6-7, 1997/1998, pp. 9 - 53.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ANKH n° 8-9, 1999-2000, pp. 86 - 85.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ANKH n° 8-9, 1999-2000, pp. 96 - 97.

 

 

 

 

 

 

 

ANKH n° 8-9, 1999-2000, pp. 182 - 186.

 

 

 

 

 

ANKH n°10-11, 2001-2002, pp. 106 - 131.

 

 

 

ANKH n°10-11, 2001-2002, pp. 72 - 84.

 

 

 

 

ANKH n°12-13, 2003-2004, pp. 48-63.

 

 

ANKH n°14-15, 2005-2006, pp. 8-33.

 

 

 

 

ANKH n°16, 2007,

pp. 8-27.

 

 

 

ANKH n°16, 2007,

pp. 98-108.

 

 

 

 

 

ANKH n°17, 2008,

pp. 86-131.

 

 

 

 

 

 

 

Le "chamito-sémitique" n'existe pas

Résumé : Théophile OBENGA, qui est l'auteur de travaux majeurs dans ce domaine de la linguistique africaine (cf. bibliographie), montre dans "Le 'chamito-sémitique' n'existe pas", en quoi l'existence de la famille linguistique "chamito-sémitique" ou "afro-asiatique" qui regrouperait les langues sémitiques (accadien, ugaritique, phénicien, hébreu, arabe, sud-arabique), l'égyptien (ancien égyptien, copte), le berbère (siwa, mzab, tuareg, kabyle, rifain), les langues couchitiques (sidamo, gedeo, burji, galla, beja, etc.) et les langues tchadiques (hausa, mada, zelgwa), n'est pas fondée scientifiquement, c'est-à-dire qu'elle n'a jamais été reconstruite par la méthode de la linguistique historique qui est comparative et inductive ; on sait que cette méthode, appliquée à l'indo-européen, par exemple, a fait les preuves de sa pertinence et de sa validité.

 

 

 

 

Aristote et l’Égypte ancienne

Résumé : La place prédominante tenue dans l’Antiquité par l’Égypte ancienne sur le plan intellectuel, scientifique (astronomie, mathématiques… ) est illustrée, ici, par la présentation et l’analyse de multiples références à l’Égypte faites par le célèbre philosophe grec ARISTOTE dans son œuvre. Une lecture attentive, serrée des textes montre qu’ARISTOTE a visité l’Égypte.

 

Abstract : Aristotle and the Ancient Egypt — Through the presentation and analysis of the many references which the famous Greek philosopherARISTOTLE made in his works, to Egypt, this article illustrates the dominant position occupied, in Antiquity, by ancient Egypt at the intellectual and scientific (astronomy, mathematics… ) levels. An attentive and close reading of the texts shows that ARISTOTLE visited Egypt.

 

 

 

La Stèle d'IRITISEN ou le premier Traité d'Esthétique de l'humanité

Résumé : Le scribe IRITISEN, qui vécut au Moyen Empire sous les pharaons MENTOUHOTEP (vers 2030 av. J.C.) se présente lui-même comme le chef des artistes et comme sculpteur. Une stèle lui est dédiée. Elle est actuellement exposée au Musée du Louvre, à Paris, où elle porte le numéro C 14. Après avoir rappelé l'ensemble des travaux et traductions dont elle a déjà fait l'objet, l'auteur entreprend une étude approfondie de la grande inscription de la stèle d'IRITISEN : translittération, traduction, et commentaire où sont interpellés, le lexique, la grammaire, l'esthétique, les techniques de l'art et l'histoire. Son ancienneté et son contenu en font le premier Traité d'Esthétique de l'humanité.

 

Abstract : The Stele of IRITISEN or humanity's first Treatise on esthetics — IRITISEN the scribe, who lived during the Middle Egyptian Empire under the MENTOUHOTEP Pharaohs (~ 2030 B.C.) talks of himself as the head of the artists and as sculptor. A stele was dedicated to him and it may be seen today at the Louvre Museum (Paris) where it bears the reference number C14. Having recalled past works and translations dealing with the stele, the author investigates it thoroughly ; transliteration, translation and commentaries where lexicology, grammar, esthetic, art techniques and history are all brought to bear. Its age and its content make it humanity's first treatise on esthetics.

 

 

La parenté égyptienne - Considérations sociologiques

Résumé : Cette étude traite de la parenté égyptienne en examinant les points suivants: composition familiale, familles et occupations professionnelles, dimension diachronique de la parenté, terminologie égyptienne de la parenté, circoncision, famille et société. Les traits significatifs du système parental pharaonique frappent par leur similitude avec la plupart des systèmes de parenté africains modernes. Il est également acquis que l'égyptien et le sémitique ne partagent ensemble aucun terme de parenté. La théorie des deux berceaux de civilisation de Cheikh Anta Diop trouve ici une démonstration anthropologique et linguistique probante.

 

Abstract : The Egyptian relationships : sociological considerations — This study deals with the Egyptian relationship and analyses the following points : family structure, families and professional occupations, diachronic dimension of the relationship, Egyptian terminology of relationship, circumcision, family and society. The significant features of the pharaonic relationship system are stricklingly similar to most of the modern African relationship systems. It is also admitted that Egyptian and Semitic share no terms of relationship in common. The theory of the two craddles of civilization of Cheikh Anta DIOP finds here a convincing anthropologic and linguistic demonstration.

 

 

Anthropologie pharaonique. Textes  à l'appui

Résumé : Restituer l'image conceptuelle que la société de l'Egypte pharaonique s'est faite de l'être humain, directement à partir des textes hiéroglyphiques, tel est l'objet du présent article. L'investigation de l'auteur porte sur un ensemble de concepts Egyptiens fondamentaux tels que ren (le nom), ib et haty (le coeur), ka, ba, akh, ... Il met en relief la complexité sous-jacente à ces notions qui concourent à la définition de l'immortalité. L'auteur montre, grâce au recours au texte égyptien, à l'iconographie et à la linguistique, l'unité psychologique, culturelle qui lie dans la profondeur historique l'Egypte des Pharaons au reste de l'Afrique noire. L'antériorité de cette "longue tradition négro-égyptienne" est soulignée ainsi que son influence sur les peuples sémitiques et indo-européens attestée par son empreinte laissée dans le judaïsme et le christianisme.

 

Abstract : Pharaonic Anthropology with the Support of Texts — To restore the conceptual image that Pharaonic society had of the human being straight from the hieroglyphical texts such is the purpose of this article. The author's investigations concern the set of fundamental Egyptian concepts made up by ren (the name), ib and haty (the heart), ka, ba, akh.   He brings out the underlying complexity of these notions which work towards the definition of immortality. The author shows, resorting to Egyptian texts, iconography and to linguistics, the psychological and cultural unity which links in the depth of History the Egypt of the Pharaohs to the rest of Black Africa. The precedence of this long Negro-African traditions underlines as well its influence on Semitic and Indo- European populations testified by imprint it left on Judaism and Christianity

 

 

Africa, the Cradle of Writing

The study of writing provides a rich domain of cultural history and ideas which interwave the disciplines of philosophy and religion, linguistics and humanistic inquiry.

In his book entitled The Aryan Origin of The Alphabet published in London in 1927, L.A. Waddell believed that the alphabet had been invented by the Sumero-Phoenicians who were not "a Semitic people". But Waddell’s text was produced in support of his ideological and racial stance, that is, the superiority of the so-called "Aryan" race.

John D. Ray, a British scholar, made the same historical distortion when he stated that "idea of writing" came to Egypt from Sumer.

Sumer was an ancient civilization of Mesopotamia, in the present day South Iraq, that reached the height of its power under Akkadian dynasty, founded by Sargon around 2340 B.C.

As we know, Sanchoniathon's Book, which is a Phoenician account of genesis and cosmogony, clearly points out that writing was invented by the Egyptians and it was transmitted to the Phoenicians.

In Plato's Phaedrus (274 c-d), Socrates reminds Greek collective memory that ta grammata, that is, "the letters", "the writing systems" were first invented in Kemet (i.e. Ancient Egypt,) thanks to the divine principle known as Thoth.

Sir Arthur John Evans (1851-1941), a British archaeologist, who unearthed remnants of the Bronze Age Minoan civilization in Crete (an island of South East Greece in the Eastern Mediterranean Sea), believed quite rightly that most of the Cretan glyphs were borrowed from the Egyptian system of writing : see his book entitles Scripta Minoa (Oxford : Clarendon Press, 1909) with 132 illustrations, 13 plates and 26 tables.

 

L'hématome du rocher

Résumé : L'auteur présente, translittère, traduit et commente le cas 21 du Papyrus médical Edwin Smith portant sur la fracture d'un os situé à la base du crâne et appelé le rocher. Cette blessure affecte l'ouïe.

 

Abstract : The haematoma of the petrosal bone — The author presents, transliterates, translates and comments the case of the medical Edwin Smith Papyrus concerning the fracture of a bone situated at the basis of the skull which is called the petrosal bone. This wound impairs the hearing.

 

 

Calcul du volume de la pyramide

Résumé : L'auteur présente, transcrit en hiéroglyphes, translitère et traduit l'un des problèmes du Papyrus démotique mathématique référencé J.E. 89141-43 qui traite du volume d'une pyramide.

 

Abstract : Process of calculating the volume of the pyramid — The author presents, transcripts into hieroglyphs, transliterates and translates one of the problems of the demotic mathematical Papyrus referenced J.E. 89141-43 which deals with the volume of a pyramid.

 

 

 

L'Egypte pharaonique et Israël dans l'Antiquité

Résumé : L'auteur expose la chronologie comparée de l'histoire de l'Egypte pharaonique et d'Israël. Il montre quelles ont été, dans l'Antiquité, les relations entre l'ƒgypte ancienne et Israël. Il souligne l'influence culturelle profonde qu'a exercée l'Egypte ancienne sur le peuple des Hébreux qui a vécu sur le territoire égyptien pendant plusieurs siècles.

 

Abstract : Pharaonic Egypt and Israel in the Antiquity — The author exposes the compared historical chronology of Pharaonic Egypt and of Israel. He shows what were the relations between ancient Egypt and Israel in Antiquity. He underlines the deep cultural influence which Egypt exerted on the Hebrew people living on the Egyptian territory during several centuries.

 

 

 

L'Egyptien ancien n'est pas une langue sémitique, ni une langue chamito-sémitique, mais une langue négro-africaine. Réponse à l'égyptologue Pascal VERNUS.

 

Ancient Egyptian is not a semitic, neither chamito-semitic language but a black african language. Answer to egyptologist Pascal VERNUS.

 

 

Comparaisons morphologiques entre l'Egyptien ancien et le Dagara

Résumé : Cette étude comparative entre égyptien pharaonique et dagara est strictement conduite pour illustrer les questions difficiles de méthodologie en linguistique historique. Les jeunes générations de chercheurs  africains ont en effet besoin de cadres réflexifs et méthodologiques rigoureux.

 

Abstract : Morphological comparisons between ancient Egyptian and Dagara This comparative research between Pharaonic Egyptian and Dagara language is crucial for its exemplary dealing with methodological issues in the field of historical linguistics. Indeed, new African generations must have apppropriate framework in order to undertake their studies with rigor and soundness.

 

 

 

Sexualité, amour et mariage en Egypte et en Grèce dans l'antiquité

Résumé : L’auteur conduit, avec rigueur, à partir des sources documentaires primaires (textes, iconographie, …), une étude comparative sur la sexualité, l’amour et le mariage  en Égypte ancienne (Kmt) et en Grèce antique (Hellas). Deux modèles culturels très différents se dégagent avec leurs spécificités sociales et psychologiques relatives au statut de la femme dans l’Antiquité.

 

Abstract : Sexuality, love and marriage in Egypt and Greece In this comparative study author’s intent is to conduct with rigor and from primary sources (texts, iconography, …) an examination concerning sexuality, love and marriage in Ancient Egypt (Kmt) and Ancient Greece (Hellas). Two very different cultural patterns do appear with their specific social and psychological features dealing with female social status in Antiquity.

 

Rencontre de Martin BERNAL et Théophile OBENGA

 

 

 

 

Peigne et concept de « cheveu » en égyptien ancien

Résumé : Le mot égyptien pharaonique “shenou” signifie à la fois “cheveu” et “herbe” parce que les cheveux sont comme de l’herbe sur la tête, c’est-à-dire, frisés, crépus. Le terme grec correspondant est “oulotrichein”, “avoir les cheveux crépus”, tel qu’il a été utilisé par Hérodote pour décrire les anciens Égyptiens.

 

 Comb and concept of “hair” in ancient Egyptian

Abstract : Comb and concept of “hair” in ancient Egyptian - The Pharaonic Egyptians word “shenu” means at the same time “hair” and “grass” because hair were like grass on the head, that is kinky, frizzy, and tightly curled.  The Greek corresponding term is “oulotrichein”, “to have curly hair”, as used by Herodotus describing Egyptian people.

 

 

 

Ancient Egyptian and Modern Yoruba : Phonetic Regularity

Abstract : This exploratory study, according to the linguistic comparative method, tries to show that large numbers of cognate lexical items are available between Egyptian pharaonic language and Modern Yoruba of Nigeria.

 

Égyptien ancien et Yoruba moderne : régularité phonétique

Résumé : Cette étude exploratrice, selon la méthode de la linguistique comparative, essaie de montrer qu’il existe une quantité suffisante de faits lexicaux hérités entre l’Egyptien pharaonique et le Yoruba moderne parlé au Nigéria.

 

 

La déesse Isis et son odyssée en Europe occidentale

Résumé : Platon, Tacite, Novalis et Gérard de Nerval, d'une part, d'autre part, Grecs, Romains, Gaulois et Germaniques, tous ont reconnu et célébré la déesse égyptienne Aset (forme grécisée : Isis). C'est dire la profonde et durable influence de la Spiritualité de l'Égypte pharaonique sur les peuples d’Occident, des Balkans aux Pyrénées, et de l'Italie antique en Germanie romaine. Le culte de Marie de l'Église catholique romaine a lui-même pour prototype direct les cultes isiaques. L'archéologie confirme les dépositions des auteurs anciens. Cette étude rassemble l'essentiel des témoi­gnages crédibles, passés au crible de la critique historique et du bon sens.

 

 The Goddess Isis in her Western European Peregrinations

Summary: Plato, Tacitus, Novalis, and Gérard de Nerval, as well as Greeks, Romans, Celts of ancient Gaul, and indigenous tribesmen of the land we know as Germany, all have come to give recognition to the Egyptian goddess and freely celebrate Aset (converted into a Greek form as Isis). It means that Pharaonic Spirituality had a far-reaching influence on Western societies from the Balkan Peninsula to the Pyrenees (between France and Spain), and from Rome up to Germany, and the Roman Catholic cult of Mary itself has as early and direct prototype the cult of Isis. On this critical issue, archaeo­logical data and written records are conclusive in the light of historical analysis and explanation.

 


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