|
ANKH n°1,
février 1992, pp. 27 - 39.

ANKH n°2,
avril 1993, pp.
19 - 27.

ANKH n°3,
juin 1994,
pp. 115 - 131.

ANKH n°4-5, 1995/1996, pp.
123 - 133.

ANKH n°6-7, 1997/1998, pp.
55 - 73.

ANKH n° 8-9, 1999-2000, pp.
44 - 57.

ANKH n°10-11, 2001-2002, pp.
132 - 143.

ANKH n°12-13,
2003-2004, pp.
90-63.

ANKH n°14-15,
2005-2006, pp.
114-127.

ANKH n°16,
2007,
pp. 43-71

ANKH n°17,
2008,
pp. 58-67.

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L'étude de l'appartenance de l'Égypte ancienne au
monde négro-africain : instruments d'analyse et méthodologie
Résumé
:
L'auteur présente les outils d'investigation puissants pouvant être mis
en uvre pour étudier l'Antiquité africaine. Les relations entre l'Égypte ancienne et l'Afrique noire ont posé et
posent encore d'énormes problèmes à la communauté scientifique. Il y a en effet une
sorte de controverse opposant deux camps, le premier défendant le rattachement de la
civilisation pharaonique à celles qui ont fait la gloire du Proche-Orient antique, et le
second une appartenance sans équivoque de cette même civilisation pharaonique au monde
négro-africain. Ce débat, scientifique en apparence, cache en réalité des
arrière-pensées idéologiques que les deux camps se renvoient mutuellement, s'accusant
réciproquement de manquer d'objectivité et de sérénité. Aujourd'hui, force est de
constater que le débat est dans l'impasse, du fait que les tenants de l'appartenance de
l'Égypte à la sphère proche-orientale campent sur un dogme qui n'est plus à la page,
en raison de nombreux résultats de recherche présentés par le camp adverse. Malgré eux
cependant, certains tenants d'une Égypte non négro-africaine se rendent compte qu'il
n'est plus possible de s'en tenir aux arguments d'autorité qui ont fait leur temps et
qu'il faut donc trouver une nouvelle stratégie. Cette dernière consiste à faire
semblant d'accepter l'idée d'une Égypte négro-africaine dans un premier temps et à
rejeter ensuite les arguments avancés, souvent, en invoquant le hasard, le parallélisme,
I'universalisme. En un mot, on s'arrange toujours pour contester les résultats proposés,
parce que, semble-t-il, leur preuve ne serait pas établie.
Cela pose donc un problème de méthodologie dans la démarche
utilisée par ceux qui veulent prouver que l'Égypte ancienne appartient bien au monde
négro-africain. C'est ce qui nous a amené à réfléchir sur la question et à exposer
ici la démarche méthodologique qui doit être celle du chercheur africain qui veut, non
pas éviter le rejet de ses thèses parce qu'elles seront toujours rejetées par
ceux qui ne peuvent pas se faire à l'idée d'une Égypte négro-africaine , mais
s'entourer de toutes les garanties nécessaires pour que son travail soit scientifiquement
acceptable.
mr : un outil agricole à travers le temps et l'espace
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Résumé
:
En Égypte ancienne "mr
", désigne une houe qui existait en deux modèles
respectivement grand et petit. En Afrique noire contemporaine on retrouve des outils
agricoles analogues à la fois dans leurs formes et dans leurs modes d'utilisation. A cela
s'ajoute une terminologie commune de l'espace agricole et du pouvoir terrien en Égypte
ancienne et chez les Peuls de la région du fleuve Sénégal ainsi que chez les Mandingues
de Casamance pris comme exemples. Des faits, qui avec tant d'autres (cf. Ankh n°1),
traduisent l'unité culturelle profonde existant entre les anciens Égyptiens et les
Négro-Africains d'aujourd'hui.
Abstract
—
mr :
A farming instrument through time and space
In Ancient Egypt,
"mr",, denoted a large or small hoe. In contemporary Black Africa, similarly
shaped hoes are used for the same agricultural tasks as in Ancient Egypt. Also, the
terminology used for designating agricultural space and land ownership by Fulaani of the
Senegal river region and the Mandingo of Casamance is the same as in Ancient Egypt. These
are only several of numerous examples (cf. Ankh n°1) which indicate the deep
cultural unity connecting the ancient Egyptians with present day Negro Africans.
Bâtons, massues et sceptres d'Égypte ancienne et
d'Afrique noire
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Résumé
:
L'auteur poursuit
ses recherches sur la culture matérielle en Égypte ancienne et
en Afrique noire traditionnelle. Après avoir étudié les
instruments aratoires (cf. Ankh n° 2),
il s'intéresse dans le présent article aux bâtons, aux massues et aux sceptres. La
comparaison des faits porte sur les termes désignant ces objets, leur forme, leur mode
d'utilisation, leur attribut symbolique, etc. La mise en évidence du caractère
systématique des similitudes oblige à écarter l'hypothèse de convergences dues au
hasard et conduit, au contraire, à admettre l'existence de contacts directs et suivis
entre les populations concernées. Se trouve dès lors posée la question de l'époque et
de l'aire géographique où eurent lieu ces contacts. La question de fond sous-jacente est
l'identification du berceau qui a été le creuset de l'unité culturelle de l'Afrique
noire.
Abstract
:
Sticks,
clubs and scepters in Ancient Egypt and Black Africa
—
The author pursues his
research into the material culture of Ancient Egypt and traditionnal Black Africa. In a
previous paper he studied the hoe farming tool (cf. Ankh n°2). Here he
investigates, sticks, clubs and scepters. Comparisons concern their respective vocabulary,
shape, the way they are used, and their symbolic significance. The systematic nature of
similarities revealed bars us from simply attributing these to chance and points to direct
and sustained contacts between the populations. When and where did these contacts take
place ? The main underlying question is to identify the cradle of the Black Africa's
cultural unity.
Les coiffures : un autre exemple de parenté entre
l'Égypte ancienne et l'Afrique noire
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Résumé
:
Dans
les précédents numéros da la revue ANKH (1993, 1994), l'auteur a présenté des
études comparatives entre l'Égypte pharaonique et le reste de l'Afrique noire, portant
sur les instruments aratoires et les sceptres. Fidèle à son approche méthodologique (ANKH,
1992), il aborde dans la présente étude les coiffures. Il ne s'agit pas d'une
enquête exhaustive mais d'un simple survol circonscrit à l'Afrique occidentale, ayant
essentiellement pour but de montrer que quel que soit le domaine choisi, le chercheur peut
trouver des éléments de parenté saisissants entre l'Égypte ancienne et l'Afrique
subsaharienne.
Abstract
:
The head-dress : another example of relationship between ancient
Egypt and Black Africa
—
In the previous issues of the review ANKH (1993,
1994), the author's comparative studies between Pharaonic Egypt and the rest of Black
Africa, focused on farming instruments and sceptres. True to his methodologic approach (ANKH,
1992), he tackles in the present study with the head-dress. It is not strickly
speaking an exhaustive investigation but a simple overview through limited to Western
Africa, mainly aiming at showing how, whatever the field chosen, the researcher may find
starling elements of relationship between Ancient Egypt and Sub Saharian Africa.
Égypte
ancienne et Afrique Noire : autour de l'eau
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Résumé
: L'auteur étudie le thème de
l'eau en Egypte ancienne et en Afrique Noire. Il en dégage les significations ontologique
et théologique. La mise en évidence de la parenté profonde entre l'Egypte ancienne et
le reste de l'Afrique Noire est renforcée par une comparaison lexicologique portant sur
les termes relatifs à l'eau (hydronymie). L'un des exemples les plus frappants est celui
de l'Etymologie du nom du Nil. L'auteur est conduit à reconsidérer le problème de
l'inter-communicabilité des réseaux hydrographiques liés aux fleuves Nil, Niger et
Sénégal.
Abstract
:
Ancient Egypt and Black Africa : On the Subject of Water
The author studies the theme of water in Ancient
Egypt and in Black Africa. He comes out the ontological and theological signification of
water. The bringing up to light of the deep relationship between Ancient Egypt and the
rest of Black Africa is reinforced by a lexicological comparison concerning the terms in
relation with water (hydronimy). One of the most striking examples is that of the
etymology of the names of Nile river. He is led to reconsider the problem of the inter
communicability of the hydrographical networks concerning the Nile, Niger and Senegal
rivers.
Toute l'histoire d'Ahmès-Nefertari est
dans son nom
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Résumé
:
La reine Ahmès-Nefertari, fille de Seqenenrê et
Ahotep, était aussi l'épouse du pharaon Ahmosis, le vainqueur des envahisseurs Hyksos.
Ce couple royal inaugure la XVIIIème dynastie (vers 1550 av. J.C.). Le nom de
la reine Ahmès-Nefertari et ses différentes graphies sont le reflet du rôle
capital qu'elle a joué dans le redressement de l'Egypte. Le texte ci-après, extrait de
l'ouvrage de l'auteur L'affaire des momies royales - La vérité sur la reine
Ahmès-Nefertari, fait une revue critique des interprétations proposées jusqu'ici
par les égyptologues des variantes graphiques du nom Ahmès-Nefertari. Il restitue, en
ayant recours à la langue peule (le pulaar), à la culture négro-africaine en général
ainsi qu'au contexte historique, le sens symbolique profond du nom de la reine
Ahmès-Nefertari intimement associé à la notion de bienfaisance.
Abstract :
The whole story of Ahmes-Nefertari is within her name
— Queen Ahmès-Nefertari, daughter of Seqenenrê
and Ahotep, was also Pharaoh Ahmosis's spouse, who was victorious over the invaders
Hyksos. It is this royal couple who starts the XVIIIth dynasty (around 1550
B.C). The name of the queen Ahmes-Nefertari and its different written forms reflect the
capital role that was hers in Egypt renaissance. The text hereafter, taken from the
author's work L'affaire des momies royales - La vérité sur la reine Ahmes-Nefertari (The
affair of the royal mummies - The truth about Queen Ahmes-Nefertari), makes a critical
review of the interpretations proposed up to now by Egyptologists with regards to the
written variants of the name Ahmes-Nefertari. By using the Peul language (the Pulaar),
referring to the Black African culture in general as well as to the historical context, he
succeeds in giving back to Queen Ahmes-Nefertari's name its deep symbolical meaning which
is intimately associated to the notion of beneficial action.
MOÏSE : essai
étymologique
Résumé
: En 1953, J. Gwin Griffiths publiait dans le
Journal of Near Eastern
Studies un article d'une grande importance intitulé : The Egyptian derivation of the name
Moses. L'auteur y faisait la synthèse des différentes hypothèses sur l'étymologie et
le sens du nom "Moïse". Au terme de ce texte, Griffiths avait conclu à
l'origine égyptienne du nom tout en lui trouvant une étymologie qu'il voulait
définitive. Cependant, l'égyptologue n'avait pas manqué auparavant de montrer que le
point de vue qu'il défendait ne faisait pas l'unanimité parmi ses pairs. Dans le
présent texte l'auteur revisite l'article de Griffiths pour montrer que la thèse qui a
prévalu chez la majorité des égyptologues, anciens comme modernes, est loin d'être plus assise que celle qu'ils ont presque tous rejetée : celle qui associe le
nom de Moïse à l'eau. Il fonde sa démarche sur les données de la tradition musulmane,
de la Bible et de l'égyptologie.
Abstract :
Moses :
An etymologic essay. In 1953, J. Gwin
Griffiths published in the Journal of Near Eastern Studies an article of a great
importance entitled The Egyptian derivation of the name Moses. The author made in it
synthesis of the different hypotheses on the etymology and the meaning of the name
"Moses". At the end of this text, Griffiths had concluded to an Egyptian origin
of the name finding to it although an etymology he wanted to be definitive. The
Egyptologist hadn't omitted previously to show that his peers didn't agree unanimously on
the point of view he has defending. In this text the author reconsiders Griffiths's
article to show that, the thesis that prevailded among the majority of Egyptologists,
whether ancient or modern, is far from being better established than the one that nearly
all of them have rejected : The one which associates the name of Moses with water. He
bases his approach on the data of the Muslim tradition, the Bible and Egyptology.
L'origine des
Peuls : les principales thèses confrontées aux traditions africaines et à l'égyptologie
Résumé : Après une brève
revue critique de différents travaux consacrés à l'origine des Peuls ou Fulbe, utilisant essentiellement les données des traditions africaines et de l'égyptologie
l'auteur démontre l'origine nilotique de ce peuple. Il éclaire également d'une lumière
nouvelle les relations existantes entre les Fulbe et les Haal-pulaar-en. Le présent
article résume, tout en l'actualisant, l'ouvrage de l'auteur intitulé De
l'origine égyptienne des Peuls.
Abstract :
The
origin of the Peul: the principal thesis confronted to the African traditions and to
Egyptology. After a
brief critical review of different works consecrated to the origin of the Peul people or
Fulbe, using the data of the African traditions and the Egyptology, the author
demonstrates the origin of this people as being from the Nile region. He puts under a new
light as well, the existing relations between the Fulbe and the Halaar-pulaar-en. The present article sums up, as well it
actualises it, the work of the author entitled De l'origine égyptienne des Peuls.
Égypte ancienne et Afrique
noire : quelques nouveaux faits qui éclairent leurs relations
Résumé :
Des faits nouveaux, fruit des recherches
menées par des égyptologues négro africains (continent et
diaspora) permettent de confirmer aujourd’hui l’existence de
l’unité égypto-africaine dont le berceau le plus fécond est bien
l’Égypte ancienne. Ce berceau ne se disloqua qu’avec
l’affaiblissement puis la chute du pouvoir pharaonique, donnant
ainsi naissance à des vagues migratoires en direction de
l’intérieur du continent. L’auteur présente, ici, un aperçu de
ses récentes recherches relatives à différents
registres lexicaux : les parties du corps, l’eau, l’agriculture,
etc.
Abstract :
Ancient
Egypt and Black Africa : new researches which highlight their
relationships - New facts from African
Egyptologists (Africa and Diaspora) researches allow to confirm
today the Egypto-African unity whose the most fecund cradle is
the Ancient Egypt. This cradle has
been broken with the weakness and the shut down of the pharaonic
power which has provocated migration waves towards the interior
of the African continent.
In this essay the author gives an overview of his
recent work concerning different lexical fields : parts of the
body, water, agriculture, etc.
La polygamie :
réalité, causes, manifestations et conséquences en Afrique
noire depuis l’Égypte ancienne
Résumé :
L’auteur montre la
réalité et la permanence de la polygamie en Afrique noire,
depuis l’Égypte pharaonique jusqu’à la période contemporaine.
Les causes et les conséquences de ce phénomène sociologique y
sont analysées ainsi que le lien existant entre la polygamie et
le pouvoir. Cette étude socio-historique éclaire un aspect
méconnu de l’unité socio-culturelle de l’Afrique noire.
Polygamy
: reality, causes and consequences in Black Africa since Ancient
Egypt
Abstract :
Making use of sound methodology, the
author is displaying the reality and permanence of polygamy in
Black Africa since Pharaonic Egypt times up to nowadays. The
causes and consequences of this social phenomenon are heedfully
analyzed as well as the link between polygamy and power. This
study highlights and overly ignored aspect of Black African
cultural unity.
L’importance
du fait matériel dans la parenté culturelle égypto-africaine
Résumé :
L’étude de la
culture matérielle est cruciale pour la mise en évidence de la
parenté culturelle existant entre l’Égypte ancienne et l’Afrique
noire contemporaine. Les quelques exemples rassemblés ici par
l’auteur l’illustre de manière concrète. La récente
commémoration des soixante dix ans de l’Institut Fondamental
d’Afrique Noire Cheikh Anta Diop (15-20 décembre 2008) au cours
de laquelle le Musée d’Art Africain a été rebaptisé Musée
Théodore Monod d’Art Africain en hommage au Professeur Monod,
est aussi pour l’auteur l’occasion d’insister sur l’importance
capitale des Musées.
The Significance of Material
Factors in the Assessment of Kinship Relations between Ancient
Egyptian and African Culture
Summary:
Studies of material culture play a key role in elucidating
cultural kinship relations between ancient Egypt and
contemporary Black Africa. Here the author presents a sampling
of concrete examples. The Institut Fondamental d’Afrique Noire
Cheikh Anta Diop celebrated seventy years of existence from 15
to 20 December 2008. On that occasion, the Museum of African Art
was renamed the Théodore Monod Museum of African Art, in hommage
to the late Professor Monod. The author uses the occasion as an
opportunity or drawing attention to the pivotal importance of
museums.
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