ANKH n°14-15,
2005-2006, pp.
8-33.
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L’origine des cultures africaines aux bords des Grands Lacs confirmée par
l'observation satellitaire du nombre d'éclairs au-dessus de l'Afrique et les
traditions et mythes africains
Résumé :
Les fouilles archéologiques et l'étude des parentés
linguistiques indiquent une convergence vers la région des
Grands Lacs, quant à l'apparition des cultures sur le continent
Africain. A la suite de l'analyse d'une partie des mythologies
et traditions africaines, de textes relatifs au climat des
origines, de la paléoclimatologie et de l'observation
climatologique du nombre d'éclairs se produisant sur le globe
terrestre, nous apportons dans cet article notre contribution à
la confirmation du lieu d'apparition des cultures en Afrique,
continent d'origine des civilisations grecque et égyptienne.
Les mythologies, aussi bien sur le continent africain, sur la péninsule
grecque, que sur le continent américain chez les descendants des
déportés africains, s'accordent sur la fonction du dieu
tutélaire des éclairs, ainsi que sur les rites de sa
régénération annuelle. Les traditions des faiseurs de pluie du
Sénégal montrent une certaine connaissance, même empirique, de
l'effet Corona, permettant le déclenchement des éclairs. De
plus, les observations climatologiques actuelles confirment un
maximum d'éclairs dans la région du Rwanda, dans la région des
Grands Lacs, durant la période précédant les crues du Nil.
A l'instar des études archéologiques et linguistiques effectuées sur le
continent africain, la concordance entre les mythes et
traditions et les données climatologiques, abonde dans le sens
selon lequel les premières civilisations seraient apparues sur
les bords des Grands Lacs, dans la région sud-équatoriale du
continent.
Abstract : Origin of the African
cultures on the great lakes side confirmed by satellite
observation of number of lightnings above Africa and the African
traditions and myths
-
The excavations and the studies on the African languages show
the Great Lakes area as the probable birthplace of the original
cultures in Africa. In this study, we analyze the
paleoclimatology and the satellital observations of the flashes
which occur on Earth in relation with a part of the African
mythology and traditions, with a view to confirming the
birthplace of the first organized societies in the African
continent.
The rituals of rebirth of the god of thunder are the same in the
African continent, the Greek civilization and in the African
diaspora by slavery, in the American continent and the Caribbean
islands. Moreover, the traditions of the "rainmakers" from
Senegal show some knowledge, even empirical, of the Corona
effect allowing to trigger the flashes.
The analysis of the climatological data of flashes show a
maximum activity over the area of Rwanda, around the Great
Lakes, particularly during the time before the Nile floods.
The agreement between the African mythology and traditions, and
thus the people memory, and the observation of the flashes over
Africa, confirms that the Great Lakes region is the probable
birthplace of the oldest African civilizations. |